Avertissement...
Je change de plate forme... http://danielimprobable.blogspot.com (Ma plus jeune fille trouve que le design y est plus swagg (???)
Je change de plate forme... http://danielimprobable.blogspot.com (Ma plus jeune fille trouve que le design y est plus swagg (???)
Les mots n'ont pas d'odeur mais je sens leur parfum
Ils s'imprègnent de l'âme de celui qui écrit
En exhalent les senteurs, les arômes les plus fins
Ces effluves envahissent l'air de celui qui lit
Pour Hélène...
Partager des envies, des souffrances et des cris
Accorder nos silences pour que nos coeurs s'entendent
Unir nos différences, se dire "rien n'est écrit"
Lier nos espérances, faire que nos mains se tendent
Pour Paul...
J'ai surpris l'indicible sur un coin de tes yeux
Un voile imperceptible comme une larme interne
Quelque chose de futile, cependant merveilleux
Une gourmandise aveugle qui rend l'instant moins terne
Pour Tiphaine...
Ai-je besoin d'incohérence pour partager les problèmes?
Surprendre l'ombre,
celle, dingue,
qui parle sans lumière...
Devine un objet du caprice
qui ignore le mouvement,
plein de suite,
mais s'éveille à perte de vue...
Le meilleur dérive des obscurs.
Dan
Une angoisse obscène m'étreint et puis m'étouffe
Plus je t'aime, plus j'oublie, et puis enfin je vis
Je n'ai pour ambition qu'assouvir mes envies
Ma prétention s'étrangle et je l'entends qui pouffe
Je perds le goût du spleen, j'envisage demain
Plus je t'aime, plus j'oublie, et puis enfin je vis
Mes maux sont indolores si tu m'offres tes mains
Je n'ai d'autre ambition que partager ta vie
Quand mon ciel s'assombrit c'est que parfois j'oublie
De te dire mon amour, ma plus belle embellie
Plus je t'aime, plus j'oublie, et puis enfin je vis
Ce qui me fait envie, aujourd'hui, c'est ma vie
Octobre 2004, Dan
Et d'un ciel sans nuage soudain surgit l'orage
Le calme puis la tempête se suivent dans ma tête
Tu remplis mon tableau, joli rêve d'esthète
Mes humeurs dépressives souvent te font ombrage
Je moque sans retenue mon esprit complaisant
Qui s'écoute et se plaint arrogant, suffisant
Je loue à l'infini ta passion du possible
Ton goût pour l'apaisement, ton envie d'indicible
Nos diffférences s'étonnent, se caressent puis s'étreignent
Surprenant leurs ébats soudain l'harmonie règne
Nos besoins s'additionnent mais nos doutes se soustraient
Mon désir se déguise, se pare de tes attraits
Dan
Vient l'heure de l'indicible, l'amour envisagé
Celle de la fièvre intense, des frissons partagés
Des parfums capiteux, des couleurs indécentes
Inondent et pervertissent mon humeur innocente
Ma mémoire s'abandonne au creux d'un souvenir
Elle se love, se prélasse dans les bras d'un passé
Qui lui n'en finit pas d'aller et de venir
Ravivant un à un mes désirs agacés
Ce n'est pas de douceur que mon âme se remplit
Elle hurle haut son goût pour l'amer, le violent
Elle s'abreuve d'aujourd'hui, aplanit tous ses plis
Vient l'heure de l'innommable, l'amour désabusé
Celle des compromis, des omissions choisies
Mon coeur est ambitieux et il lance un "crois-y"
Mon esprit y renonce, fatigué et usé
Août 2013, Dan
Déjà une cinquantaine de visiteurs... Dommage que vous ne laissiez pas de commentaires.... Ils ne peuvent que m'inciter à poursuivre, améliorer, travailler encore, travailler toujours, creuser davantage, fouiller, fouiller et sortir le meilleur... Merci à vous.
Dan, 2015
D'un souvenir à l'autre j'erre sans certitude
ma mémoire fatiguée se refuse pourtant
à accoster le quai des sordides habitudes
J'attends sans illusion que s'arrête le temps
(variation...)
"D'un souvenir à l'autre j'errais sans certitude
ma mémoire fatiguée se refusait encore
à accoster le quai des sordides habitudes
J'attendais naïvement le changement de décor..."
Les instants s'éternisent les minutes sont des heures
encore un jour chagrin couleur des yeux qui pleurent
à penser l'inutile se nourrir de futile
Un jour d'ennui morose pour âme malhabile
Les mots semblent épuisés et se traînent sous ma plume
qui prise d'un haut-le-coeur crache mon amertume
même ma feuille blanche se froisse et puis jaunit
Il n'est plus de discours qui ne soit pas honnit
Dan, janvier 2013
Ne suis pas tes regrets, précède les toujours
Apprends, apprends encore, à vivre au jour le jour
Demain, cet inconnu, se cache et se déguise
Comme une lame nue, ton présent il aiguise
Bouscule tes certitudes, plonge et chavire, respire
Ouvre tes harmonies aux terreurs de l'instant
Ta peur est nécessaire et pourtant elle expire
Au coeur même de l'horreur, ton souffle est résistant
Dan, 2015
Je me suis accoudé à ton balcon de fleurs
J'ai senti ta présence reconnu ton parfum
J'ai oublié ma peine et essuyé mes pleurs
Ton sourire m'a séduit et j'ai saisi ta main
La nuit sourde et sensuelle nous a un peu surpris
Il n'était pas d'étoile plus belle que tes yeux
Le temps s'est arrêté sur cette étrange envie
Sur ce besoin de toi, sur ce désir à deux
Dan, avril 1996